Petite fille, tu as grandit. Après ce cache cache mélancolique, tu t'es trouvée. Noyée tu as su remonter. Voilà. Entre petite fille dans cette cours, trop grande pour toi, et perd toi. Trainée dans la poussière, abimés tes bas, déchirée ta robe. Tu renais à la vie, voilà que tu sais qui tu es. Ne te tourmente guère, salle des pas perdus, sous ton air ingénu tu as croisé son regard. Il ne t'a pas croqué cru, il t'a rendu bien plus que ce que tu es. Te voilà toi, et face à ton image tu restes stoïque. Aime, aime cette image que tu contemples. A travers ces yeux tu te vois, plus que jamais Toi.
Mind-about-you
Les volutes de fumée.
Dimanche 22 janvier 2012 à 22:14
Petite fille, tu as grandit. Après ce cache cache mélancolique, tu t'es trouvée. Noyée tu as su remonter. Voilà. Entre petite fille dans cette cours, trop grande pour toi, et perd toi. Trainée dans la poussière, abimés tes bas, déchirée ta robe. Tu renais à la vie, voilà que tu sais qui tu es. Ne te tourmente guère, salle des pas perdus, sous ton air ingénu tu as croisé son regard. Il ne t'a pas croqué cru, il t'a rendu bien plus que ce que tu es. Te voilà toi, et face à ton image tu restes stoïque. Aime, aime cette image que tu contemples. A travers ces yeux tu te vois, plus que jamais Toi.
Mardi 10 janvier 2012 à 18:15
Elle se noie en elle-même.
Elle entre dans son rêve en douceur.
A chaque accord plaqué elle sent la musique lui entrer sous les ongles. Elle est seule avec ces sons, laissant son corps exprimer la torpeur qui l'envahit. Rien n'est plus beau que ce laisser aller, et ces déchirements soudains qui s'en suivent, ceux qui lui font mal mais qu'elle accepte. Le monde qui l'entour n'existe plus, mais elle gravite dans l'espace incertain où ses pieds se placent succintement sans même savoir où.
[Ne t'arrête pas].
Le masque qu'elle revêt une nouvelle fois fait plier son corps, il chancelle. Lune dehors éclaire dedans, elle danse sur ses faisseaux. {Danse mon enfant.} C'est comme un vent, un vent de mots, un vent de notes, un vent de corps ou vend ton corps à celui qui saura apprécier simplement ce que tu es. Le prix des courbes et des élans, c'est celui des regards insoupçonnés.
Tu es l'esquisse, chere enfant, de ma journée.
Jeudi 5 janvier 2012 à 20:08
I can see the whole room! ...and there's nobody in it!
Lundi 2 janvier 2012 à 20:04
"Pris par l'instant du temps."
Dimanche 1er janvier 2012 à 13:43